Bon à savoir

Église Anglicane

Publié le : vendredi 26 août 2022 à 14:29

L’anglicanisme est une confession chrétienne se voulant à la fois catholique et réformée, présente principalement dans les pays de culture anglophone, notamment dans toutes les anciennes colonies britanniques mais aussi sur les terres d’expatriation des Britanniques de par le monde. Le mot « anglicanisme » fut la première fois employé au xixe siècle. En dehors de l’Angleterre, les anglicans sont parfois appelés « épiscopaliens », c’est le cas notamment aux États-Unis. L’origine de cette confession remonte à la décision du roi d’Angleterre Henri VIII, au xvie siècle, de rompre avec le papier pour causes politiques et théologiques via l’acte de suprématie (1534).À l’origine, la doctrine anglicane est énoncée dans les articles Trente-neuf (projet de loi de XXXIX articles) qui ont longtemps eu une valeur impérative. L’éventail entre les positions doctrinales s’est ensuite élargi et donne lieu à de nombreuses classifications ( Haute ÉgliseBasse Égliseéglise largeanglo-catholicismeévangélisme).

Le roi Henri VIII se sépare de Rome au xvie siècle et émancipe l’Église d’Angleterre.

Élisabeth II, reine du Royaume-Uni et gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre.

On appelle « Communion anglicane » un ensemble de plusieurs églises autocéphales de théologie anglicane qui s’affirment ainsi être en pleine communion (doctrinale, spirituelle, épiscopale, sacramentelle). La Communion anglicane mondiale représente environ 85 millions de fidèles. Le gouvernement de ses églises est désigné à des synodes qui demandent aux évêques, clercs et laïcs élus.

Parfois présenté comme une via media (voie médiane) entre le catholicisme et le protestantisme, les Églises de la Communion anglicane se disent à la fois catholiques et réformées : catholiques (sans être romaines) parce qu’elles se renforcent en continuité avec la succession apostolique , et réformées parce qu’elles adhèrent aux principes théologiques issus de la Réforme protestante, notamment la centralité des Saintes Écritures et les célébrations liturgiques en langue vernaculaire.

Alors que pendant longtemps la coexistence apaisée entre de telles positions divergentes était considérée comme une spécificité de l’anglicanisme, la Communion anglicane est depuis la fin du xxe siècle soumise à de forts tiraillements sur certaines questions, notamment l’ordination des femmes et la position par rapport à l’homosexualité.

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