39 personnalités haïtiennes sanctionnés par la République dominicaine

Publier le: 17 avril 2023 à 07:31
Outre, les États-Unis et le Canada, la République Dominicaine vient de sanctionner certaines personnalités politiques haïtiennes, des élites économiques ainsi que des chefs de gangs. Ce, pour leur implication présumée dans le financement et la prolifération des gangs armés en Haïti.
Ils sont au nombre de 39, dont des anciens parlementaires et l’ancien Premier ministre Laurent Salvador Lamothe, et font l’objet de cette nouvelle disposition de la république voisine qui vise à interdire l’entrée à des personnes considérées comme une menace pour le pays.
Il s’agit de : Youri Latortue, Gracia Delva, Liszt Quitel, Rodolphe Jaar, Bredy Charlot, Kesner Normil, Evans Paul, Assad Volcy, Jean Tholbert Alexis, Victor Prophane, Laurent Salvador Lamothe, Richard Lenine Hervé Fourcand, Rony Celestin, Gary Bodeau, Espérance Pierre, Charles Kiko Saint- Rémy, Sherif Abdallah, Arnel Belizaire, Salim Succar, Reynold Deeb, Nénel Cassy, Berto Dorcé et Antonio Cheramy.
Font également partie des personnalités sanctionnées, Steeve Khawly, Frantz Cole, Jean Mardoché Vil, Fritz Désiré, Dieuné Day, Romel Bell, Wakin Pierre, Jhonson André (a) Izo, Manuel Saloman (a) Manno, Joselito Petit-Homme, Carlo Petit-Homme (a) Ti Makak, Elan Luckson, Jermaine Stephenson (a) Gaspiyay, Albert Stevenson (a) Djouma, Julmé Ernst (a) Ti Greg et Woodley Ethéart.
Par la présente, le président Luis Abinader, dans une correspondance adressée en date du 14 avril, a demandé au directeur général des migrations, Venancio Alcántara, de ne pas admettre l’entrée sur le territoire dominicain ces 39 haïtiens sanctionnés dont des personnalités politiques, des hommes d’affaires, d’anciens ministres, et parlementaires, des chefs de gangs, des responsables de l’Eglise Episcopale et le défenseur de droits humains Pierre Espérance.
“Ces derniers représentent une menace pour les intérêts et les institutions de la République dominicaine”, dit-il.
Pour justifier la nouvelle décision, le président Luis Abinader a brandi l’article 128 de la Constitution dominicaine, les recommandations des organismes de défense et de sécurité du pays ainsi que la loi 285-04 relative aux migrations.
La loi générale sur les migrations de mon pays m’autorise à empêcher l’entrée sur le territoire national des étrangers qui ont un casier judiciaire ou qui, de l’avis des autorités compétentes, constituent une menace quelconque pour la sécurité nationale et les intérêts de la République, a justifié le président dominicain.
Stevinsonne JEUNE
Areanews Media