Crise en Haïti

Banditisme : L’ONU se dit inquiète pour la prochaine génération

Publier le : 03 juillet 2023 à 08:39

L’Organisation des Nations-Unies (ONU) a exprimé son inquiétude face à la détérioration des conditions de vie en Haïti, un pays confronté à plusieurs crise dont sociopolitique et sécuritaire.

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres suite à une visite sur le territoire le 1er juillet dernier a dressé un triste bilan de la situation, et affirme que la prochaine génération aura à faire face à de multiples difficultés.

« Chaque jour compte. Si nous n’agissons pas maintenant, l’instabilité et la violence auront un impact durable sur des générations d’Haïti », a affirmé Antonio Guterres, lors d’une conférence de presse.

Il a rappelé que « la violence brutale des gangs touche chaque aspect de la vie publique et privée du pays », Port-au-Prince étant « encerclé par des gangs armés qui bloquent les principales routes menant aux départements du nord et du sud, contrôlent l’accès à l’eau et à la nourriture, aux soins de santé ».

Le Secrétaire général de l’ONU a appelé la communauté internationale à soutenir Haïti dans ses efforts, notamment dans le déploiement d’une force internationale sur le territoire et en renforçant les capacités et équipements de Police Nationale d’Haïti (PNH).

Lors de sa visite en Haïti, le Secrétaire général a rencontré le Premier ministre, le Haut conseil de la transition, la société civile et les partis politiques et a discuté avec eux du besoin d’une entente politique pour mettre fin à la crise.

Il a appelé tous les acteurs « à créer les conditions nécessaires au rétablissement des institutions démocratiques ». « Chacun doit dépasser ses intérêts personnels et faire des concessions afin de faciliter l’émergence d’une vision commune et d’un chemin électoral viable et crédible », a-t-il déclaré.

Il a salué les récents pourparlers interhaïtiens, facilités par le Groupe de personnalités éminentes de la CARICOM, en vue d’un consensus pour former un gouvernement d’unité nationale et élargir le Haut conseil de la transition.

Selon lui, « seul un dialogue national inclusif – avec une pleine participation des femmes et des jeunes – permettra de mettre fin à l’insécurité et de trouver des solutions politiques pérennes »

Areanews Media

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