Gaza Dévastée : Le Cri de Détresse d’une Employée de l’ONU face à une Ville en Ruines
Publié, le mardi 12 novembre 2024 à 10h 05 am
Depuis des semaines, Gaza est plongée dans une destruction totale. Le témoignage de Louise Wateridge, employée de l’UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), révèle l’ampleur de la catastrophe humanitaire qui frappe ce territoire. En publiant une vidéo saisissante devenue virale, elle montre une ville méconnaissable, où bâtiments, hôpitaux, écoles, et habitations ne sont plus que ruines. Aujourd’hui, Gaza, autrefois une ville animée, n’est plus qu’un vaste champ de décombres.
Les images que Louise a capturées lors de son entrée dans Gaza ville, autorisée par l’armée israélienne, dépeignent une scène de désolation absolue. « C’est un cimetière. Il ne reste plus rien. Tous les immeubles sont détruits. C’est absolument apocalyptique », témoigne-t-elle. Ce qu’elle voit n’est pas seulement des bâtiments endommagés, mais des structures entièrement écrasées, effacées du paysage urbain. À perte de vue, des débris s’étendent dans toutes les directions, et la vidéo de deux minutes qu’elle a partagée en ligne n’en montre qu’une petite partie. La séquence complète, qui dure près de vingt minutes, n’offre qu’un aperçu de la souffrance et de la destruction à Gaza.
Au nord de la bande de Gaza, la situation est d’autant plus critique. L’armée israélienne poursuit une offensive intense visant à vider cette région de ses habitants, forçant des milliers de civils à fuir leurs foyers. Les Palestiniens qui restent sont dans une situation dramatique : « Les gens n’ont plus accès à la nourriture. Ils sont pris au piège, au bord de la famine. Ils sont désespérés », explique Louise. Elle ajoute que ceux qui sont encore là voient des cadavres dans les rues, signe d’une violence quotidienne sans répit.
Face à cette crise humanitaire, la communauté internationale est sous pression. Mi-octobre, les États-Unis ont lancé un ultimatum à Israël, exigeant une amélioration significative de l’accès humanitaire pour les civils de Gaza. Washington a demandé à Israël d’autoriser l’entrée de 350 camions de vivres et d’aide par jour. Cependant, la réalité est loin de cet objectif : durant le mois d’octobre, seulement 37 camions ont été autorisés en moyenne chaque jour, bien en deçà des besoins essentiels pour les 2,3 millions de Gazaouis.
Les témoignages poignants de Louise Wateridge et d’autres travailleurs humanitaires soulignent l’urgence de la situation. « Comment le monde peut-il rester spectateur d’une telle situation ? » interroge-t-elle. À Gaza, des milliers de civils se battent chaque jour pour survivre, tandis que les appels à l’aide se multiplient pour que des actions concrètes soient prises en leur faveur.
Dans ce contexte de souffrance extrême, il est impératif que les gouvernements et organisations internationales réagissent pour éviter une catastrophe encore plus grande. La fermeture de Gaza, la rareté des ressources, et la pression constante des conflits armés rendent la vie intenable pour les habitants. Les appels à la solidarité et à la compassion deviennent plus pressants que jamais pour que Gaza retrouve, un jour, la paix et la dignité.
Me. Wadson ALIX, av.
Rédacteur en chef
Areanews Média