Élections

La FJKL demande l’expulsion des personnes sanctionnées dans le prochain décret électoral

Publier le: 29 nov. 2022 à 09:32

Les personnes sanctionnés par les gouvernements canadien et américain doivent être écartés dans les prochaines élections, exhorte la Fondation Je Klere ( FJKL) à travers un document rendu public.

Dans un rapport publié par la Fondation Je Klere à la fin du mois de novembre, la structure a demandé aux autorités compétentes que le prochain décret électoral doit bannir les anciens officiels qui sont tombés sous les sanctions canado-américaines, afin d’éviter des effets secondaires sur la politique haïtienne.

« Les sanctions auront également un impact sur le plan politique. Le prochain décret électoral devra prévoir une disposition pour écarter des prochaines compétitions électorales les personnes sanctionnées pour des infractions graves », lit-on dans le document.

Au mieux, la population haïtienne aurait une autre classe politique avec des femmes et des hommes crédibles qui pourraient venir avec un apaisement social et efficace pour le bien-être de notre communauté. « Le peuple haïtien aura la chance de choisir de meilleurs candidats pour le renouvellement de la classe politique », a précisé la structure.

D’un autre côté, la Fondation Je Klere a demandé aux institutions bancaires de fermer ou geler les comptes en banque de ces derniers sans avoir à fournir une explication, et de leur restituer leur somme par chèque de direction.

« Aucune banque en Haïti ne peut prétendre ignorer les informations publiquement disponibles sur les personnes sanctionnées par les USA et le Canada et prendre le risque de maintenir des relations d’affaires avec ces personnes et exposer la banque à des sanctions de la part de banques correspondantes », a sollicité l’organisation.

Quant aux autorités judiciaires haïtiens, la Fondation Je Klere leur rappelle qu’ils peuvent recueillir les informations cruciales relatives aux sanctions prises par les gouvernements canadien et américain, car Haïti est doté du corpus juridique conventionnel, légal, règlementaire et institutionnel.

À rappeler que lors d’un atelier organisé la semaine dernière sur le relancement du Comité de suivi de la chaîne pénale de la juridiction de Port-au-Prince, la ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Madame Emmelie Prophète Milcé avait fait savoir que la justice haïtienne saisira les dossiers des personnes sanctionnées par les gouvernements américain et canadien, afin de faire ce que de droit.

Stevinsonne JEUNE
Areanews Media

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