Sexualité

La répression contre l’homosexualité continue de s’intensifier en Ouganda

Publier le : 23 mars 2023 à 07:56

Afin d’interdire les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers et intersexes de fouler leur sol, les autorités ougandaises ont pris de nouvelles mesures à l’encontre de la communauté LGBTQ en prévoyant de lourdes peines contre les personnes qui ont des relations homosexuelles.

En effet, en date du mardi 21 mars de l’année en cours, le parlement ougandais a adopté une nouvelle loi anti-LGBTQ qui propose de nouvelles sanctions sévères contre des personnes de même sexe qui ont des relations. Cette nouvelle décision prévoit que toute personne ayant des relations homosexuelles ou s’identifiant publiquement comme appartenant à la communauté LGBT pourrait être condamnée.

“Cette chambre n’hésitera pas à restreindre quelque droit que ce soit dans la mesure où elle reconnaît, protège et sauvegarde la souveraineté de ce pays et sa morale”, a relaté la présidente du Parlement Annet Anita Among après la la nouvelle mesure prise à l’encontre de la communauté LGBTQ.

En guise de sanctions réservées contre les personnes susmentionnées, les législateurs ont amendé un texte de loi qui prévoit des peines allant jusqu’à dix ans de prison à l’encontre de ces dernières. Toutefois, disent les médias ougandais, l’étendue des nouvelles peines prévues par la loi n’était pas connue dans l’immédiat.

Par la présente, la loi est pour le moment entre les mains du président ougandais Yoweri Museveni, qui a le pouvoir de la promulguer ou y opposer, ont souligné les agences de presse ougandais.

En signe de protestation, la communauté internationale demande au président Yoweri Museveni de rejeter cette nouvelle mesure, car cette décision est une forme de discrimination contre les LGBTQ. “Le vote de ce texte discriminatoire probablement le pire au monde en son genre, est un développement profondément troublant, a-t-elle murmuré.

Le Haut-Commissaire de l’Organisation des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, quant à lui a fait savoir que la promulgation de cette loi fera des lesbiennes, des homosexuels et des bisexuels, des criminels en Ouganda par le simple fait d’exister. En plus, dit le sieur Türk, cela pourrait également donner carte blanche à la violation systématique de presque tous leurs droits humains.

Notons que récemment le président ougandais, Yoweri Museveni, avait identifié les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles comme des déviants.

Stevinsonne JEUNE
Areanews Media

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