Publier le: 05 mai 2023 à 07:50
Malgré l’appel lancé par les Nations-Unies pour que les pays de la région cessent d’expulser les Haïtiens sans papiers, la République dominicaine n’a pas décidé de céder à la vague, et Luis Abinader a annoncé qu’ils rattraperaient l’expulsion des migrants illégaux très prochainement.
Le chef de l’État de la République dominicaine qui réagissait à l’intervention du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur la situation en Haïti a annoncé que le gouvernement qu’il dirige fera tout ce qui dépend d’eux pour protéger leur territoire, et particulièrement de l’insécurité grandissante qui fait rage en Haïti et qui affecte la référence des Caraïbes.
Les Nations Unies ont invité les pays de la région à mettre fin à la discrimination et à la déportation massive des migrants haïtiens sans papiers, principalement ceux vivant en République dominicaine, mais l’État dominicain ne priorise pas de tels propos, annonçant la reprise des expulsions sous peu.
“Il est très facile de critiquer un pays, non seulement la communauté internationale, mais aussi certains des responsables de l’ONU qui sont assis derrière leur bureau”, a déclaré Luis Abinader en réponse à l’ONU.
Le chef de l’État dominicain dit qu’ils continueront à défendre leurs intérêts, dans le respect des normes des droits humains, tout en rapatriant tous les Haïtiens sans papiers comme le font tous les autres pays, principalement les États-Unis, qui est l’un des pays qui expulsent le plus d’haïtiens.
Depuis 2021, et particulièrement suite à l’assassinat de Jovenel Moïse le 7 juillet dans les hauteurs de Pétion-ville, à Pèlerin 5, Haïti connaît de sombres jours, forçant ses fils et filles à se réfugier dans d’autres pays de l’Amérique pour échapper à la guerre des gangs, le chômage et la misère. Qu’importe la destination, tous les moyens de transports sont utilisés par ceux-ci pour laisser leur pays.
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