Publier le : 16 juillet 2023 à 08:57
L’Allemagne a annoncé en fin de semaine qu’elle réduirait sa dépendance vis-à-vis de la Chine dans des “secteurs critiques” dont la médecine, les batteries au lithium utilisées dans les voitures électriques et les éléments indispensables à la fabrication de puces.
Le gouvernement a publié sa toute première « Stratégie sur la Chine », un document de 40 pages qui met en évidence la corde raide que Berlin doit marcher pour gérer sa dépendance à l’égard de la deuxième économie mondiale au milieu des critiques croissantes du bilan de Pékin en matière de droits de l’homme et de son attitude envers le droit international .
La Chine est le partenaire commercial le plus important de l’Allemagne , avec des importations et des exportations entre les deux nations atteignant près de 300 milliards d’euros (335 milliards de dollars) en 2022, selon le gouvernement.
La Chine est un partenaire crucial dans la lutte contre le changement climatique, les pandémies et le développement durable, ajoute le document de stratégie. Cependant, il “poursuit ses propres intérêts avec beaucoup plus d’assurance et tente de diverses manières de remodeler l’ordre international fondé sur des règles”, avec des conséquences pour la sécurité mondiale.
« La Chine a changé. En raison de cela et des décisions politiques de la Chine, nous devons changer notre approche vis-à-vis de la Chine », indique le document, que le cabinet a approuvé après des mois de retards et de débats au sein de la coalition tripartite du chancelier Olaf Scholz.
Le document soulignait que la plus grande économie d’Europe souhaitait maintenir ses liens commerciaux et d’investissement avec la Chine, tout en réduisant les dépendances dans les secteurs critiques en diversifiant ses chaînes d’approvisionnement – un objectif appelé “réduction des risques”.
Scholz a tweeté : « Notre objectif n’est pas de nous découpler [de Pékin]. Mais nous voulons réduire les dépendances critiques à l’avenir.
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