Le MCI ne se préoccupe plus du commerce illégal de carburant
Publier le: 28 avril 2023 à 07:10
Tout comme les gens se résignent à vivre parmi les ordures dans diverses rues de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans quelques provinces, les consommateurs se résignent à acheter des gallons d’essence dans les rues à prix do’r, ce pendant un certain temps.
Cela fait plusieurs mois, pour ne pas dire des années, que la question de la disponibilité du carburant est devenue une véritable préoccupation sur le territoire : les pompes refusent de vendre ceux qui ont des véhicules, alors qu’en même temps elles privilégient ceux qui ont des récipients et/ou qui vendent sur les trottoirs de la place.
Auparavant, le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI), dirigé par M. Ricardin Saint-Jean, avait pris l’habitude de parcourir les rues pour saisir les récipients d’essence, et intimer l’ordre à la police d’arrêter tous ceux qui font le marché noir avec ce produit, y compris les pompistes et des responsables de pompes – rt malheureusement aujourd’hui, ces mesures sont mortes. Aucune note d’avertissement n’a aussi été mis en circulation par le MCI.
Le manque de carburant s’intensifie, malgré l’annonce de diverses livraisons. Le Bureau de Monétisation du Programme d’Aide au Développement (BMPAD) annonce souvent l’arrivée de nouvelles cargaisons au terminal de Varreux situé sur la commune de Cité Soleil, mais cela n’empêche en rien la pénurie.
Activement le gallon de gasoline se vend autour de mille gourdes jusqu’à 2 mille gourdes selon l’état de la crise, alors qu’il coûte seulement 570 gourdes dans les stations-services. En pleine crise, à un certain moment un gallon d’essence coûtait même jusqu’à 4 mille gourdes dans certaines régions du pays.
Areanews Media