Le PM Ariel Henry sollicite le soutien de l’international dans les prochaines élections

Publier le: 20 déc. 2022 à 08:56
2023 sera une année électorale en Haïti, c’est ce qu’a fait croire le chef du gouvernement haïtien, Dr Ariel Henry, lundi 19 décembre 2022, lors d’une rencontre tenue avec des personnalités diplomatiques.
À l’occasion d’une cérémonie de présentation des vœux avec les autorités diplomatiques, hier lundi, en sa résidence officielle à Musseau, le Premier ministre Ariel Henry a renouvelé sa détermination, tout en disant que 2023 sera une année d’élections dans le pays.
« Nous avons la volonté et la ferme détermination de faire de l’année 2023 l’année des élections qui nous permettront de remettre sur pieds nos institutions démocratiques et de rendre la direction des affaires du pays à des élus librement choisis par le peuple haïtien dans le cadre d’élections transparentes et inclusives », a garanti le premier ministre.
Afin qu’il puisse trouver un soutien international pour les élections prévues en 2023, en prélude de cette rencontre, en présence des membres du corps diplomatique et consulaires ainsi que des ministres de son cabinet ministériel, le chef du CSPN en a profité pour solliciter le support de la communauté internationale.
« Nous avons besoin de la solidarité agissante des pays amis, pour rétablir cet environnement sécuritaire indispensable si nous voulons permettre aux acteurs politiques et de la société civile de faire campagne en toute liberté sans avoir à craindre pour leur vie et celles de leurs militants », a-t-il demandé.
Par ailleurs, le premier ministre Ariel Henry a profité de l’occasion pour remercier le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, du fait qu’il a communiqué sa demande à la communauté internationale pour l’envoi d’une force armée spécialisée en Haïti. « Nous espérons que dans un avenir proche une force multinationale d’appui à la PNH pourra être à pied d’œuvre », a promis le PM.
D’un autre côté, Ariel Henry nie les informations faisant croire qu’il a écarté les acteurs politiques et de la société civile haïtienne dans ces décisions. Donc « nous continuerons à parler aux uns et aux autres en espérant qu’ils nous rejoindrons sur la route menant vers la restauration de l’ordre constitutionnel », dit-il.
Stevinsonne JEUNE
Areanews Media