Politique

Le PM fait le point sur les festivités de fin d’année et la sécurité

Lundi 21 décembre en conférence de presse le Premier Ministre, Joseph Jouthe, a communiqué sur les activités de fin et de nouvelle année.

Selon le Premier Ministre, Joseph Jouthe, les fêtes de fin d’année, entre la Noël, le Nouvel an et le carnaval 2021 constituent un moment familial important et une tradition sacrée. Le Gouvernement entend donc répondre positivement à ces aspirations populaires légitimes.

Plusieurs aspects qui doivent être pris en compte dans ce cadre bien défini par le pouvoir en place ont été validés récemment en Conseil des Ministres.

La situation sanitaire exige encore la vigilance de la population qui doit se mettre en tête que la Covid19 existe sur le sol national. Il faut fêter, tout en le faisant dans le respect des gestes barrière, port du masque et distanciation sociale pour éviter les risques de propagation du coronavirus.

En ce sens, la Primature a fait appel aux instances publiques compétentes en matière de nettoyage au niveau urbain, et aussi, en matière d’animation tant sportive que socio-culturelle pour prendre le relai des décisions de l’État et du Gouvernement sur ces programmes de fin d’année.

Enfin, le secteur privé, les collectivités locales et territoriales, la société civile, les brigadiers de l’action civique, la presse, les individus sains d’esprit, de conscience et de cœur, tout le monde sans exclusion est invité à prendre part à ces moments de fêtes, de générosité, de loisirs, ou de détente nécessaire à la survie du monde en général et de notre monde en particulier.

Concernant la situation sécuritaire, Jouthe a rappelé que les opérations policières qui portent déjà du fruit visent à combattre le grand banditisme et contrecarrer le phénomène du kidnapping, et à améliorer ainsi le climat sécuritaire.

Le Premier Ministre Jouthe a lancé un message clair aux bandits qui ont osé franchir la ligne rouge et qui n’ont d’autre choix aujourd’hui que de changer de métier.

« […] Il n’est pas question de continuer à tolérer l’idée de zones de non-droit dans notre société, ni de ghettos […] La Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion depuis huit mois parle sans cesse aux bandits. C’est leur mission, mais c’est très difficile de convaincre quelqu’un qui gagne de l’argent facile à renoncer à ses activités. Celui-là ne peut pas être réinséré. On ne peut pas réinsérer des bandits. On n’a plus de temps pour les palabres, maintenant c’est la phase du démantèlement […] Les bandits doivent savoir que le pays est dirigé, on ne peut pas défier les autorités. La police va rester sur le terrain jusqu’à ce que la Paix et la sérénité règnent au pays ».

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