Publié : le mardi 23 août 2022 à 20:31
Dans l’Ouest comme dans le Nord, la promesse a été claire : soulèvement général pour dire « NON » à la mauvaise gouvernance, à l’insécurité, à la misère, à la corruption et au chômage.
Alors choisi promesse, choisi dû.
Si Dans le Nord les partisans de “Pitit Desalin”, avec à la tête l’ex Sénateur Moïse Jean Charles, ont fait une démonstration combien magistrale, dans l’Ouest c’est Me Marc Antoine Maisonneuve, le représentant de l’EMNA ( Espace de mobilisation Nationale) et “Kilik” qui avaient la lourde responsabilité de se positionner comme étant chefs de la mobilisation.
Malgré les dommages matériels, les pertes en vie humaine, les acteurs du mouvement peuvent dire qu’ils ont réussi à faire passer leur message.
Depuis une décennie, le pays fait face à des crises graves qui ne font que s’aggraver au jour le jour. Sous les yeux des autorités, une bonne partie de la population vit dans la promiscuité, cherchant à regagner sa souveraineté par rapport à cette situation qui attise sa colère.
Le peuple n’a pas tardé à donner la réplique avec ce mouvement annoncé depuis des semaines ; et plusieurs entités et personnalités ont été indexées, dont le PM Ariel Henry, le Core Group, Magalie Habitant et même la PNH.
Pour renforcer le mouvement plusieurs hommes politiques et autres instances de mobilisation ont prêté main forte à la population durant leur parcours comme “Esklav revòlte”, Josué Mérilien, Me Théophin, pour ne citer que ceux-là.
Dans un véritable combat entre la police et les manifestants, tout au long du chemin, l’itinéraire a été tant bien que mal respectée et cette journée qui, pour plus d’un était mémorable, s’est soldé par des événements regrettables et des dommages plus que considérables et de là, une question s’impose : c’est quoi la suite, et elle est pour quand ?
Area News Media
Marc Midley Calixte
