Publier le: 10 avril 2023 à 07:44
La lutte entre les gangs dans la capitale Port-au-Prince et dans certaines villes de province se poursuit à grands pas, malgré les efforts de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à travers divers opérations.
L’Organisation des Nations-Unies (ONU) avance à présent que 80% du territoire est maintenant aux mains de bandits qui sèment le trouble et le deuil, et elle se dit très préoccupée par cette situation.
« Nous sommes sérieusement préoccupées par le fait que la violence extrême continue d’être incontrôlable en Haïti », a fait savoir les Nations-Unies.
Le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme avait déclaré le mois dernier que “l’instabilité chronique et la violence des gangs contribuent à la hausse des prix des produits, et a favorisé l’insécurité alimentaire.
“La moitié de la population n’a pas assez à manger”, avait-il alerté.
Si pour l’ONU les gangs occupent 80% du territoire, selon le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) “les gangs armés occupaient 100% du territoire”. Depuis début 2023, les gangs ont obligé plus de 16 000 personnes à quitter leur domicile en raison d’actes de violence, sans négliger les morts estimés à plus de 500.
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