L’implication de 11 pays dans la lutte contre les gangs en Ayiti : un espoir fragile pour un peuple en souffrance

Publier le : 27 septembre 2023 à 08:36
L’annonce que 11 pays, dont le Kenya, l’Espagne, Antigua et Barbuda, ainsi que la Jamaïque, souhaitent rejoindre une force multinationale pour combattre les gangs en Ayiti suscite à la fois l’espoir et l’appréhension. Alors que la violence et l’insécurité gangrènent depuis longtemps ce pays des Caraïbes, la question qui se pose est de savoir quel résultat peut réellement être obtenu avec cette nouvelle initiative.
Il est indéniable que les forces multinationales précédentes ont laissé un goût d’échec en Ayiti. Leur présence n’a pas toujours abouti aux résultats escomptés, et le pays continue de faire face à des défis monumentaux en matière de sécurité et de stabilité. Il est donc légitime de se demander si cette nouvelle tentative sera couronnée de succès.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue que le véritable enjeu réside dans le sort du peuple Ayitien. Au-delà des considérations politiques et stratégiques, ce sont les Ayitiens qui paient le prix le plus lourd de l’insécurité croissante et de la violence des gangs. Leur désir de vivre dans un pays sûr et stable est tout à fait légitime, et il est impératif que les efforts internationaux visent à améliorer leur situation.
La réussite de cette nouvelle initiative dépendra de la coordination efficace entre les pays participants, de la compréhension des réalités locales Ayitiennes, et de l’engagement à long terme en faveur de la paix et de la sécurité. Il ne faudra pas répéter les erreurs du passé, mais au contraire, tirer des leçons de ces échecs pour faire en sorte que cette fois-ci, l’objectif de mettre fin à l’emprise des gangs en Ayiti se réalise pour le bien du peuple Ayitien.
Wadson ALIX
Journaliste Multimédia
Areanews Media