Éditorial

L’insécurité en Haïti arrange les autorités étatiques

Publié le lundi 20 juin

Depuis plusieurs années, le phénomène de l’insécurité notamment le kidnapping à répétition et en série dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ronge à petit feu la société Haïtienne. Face à cette situation combien délicate, les autorités au plus haut niveau de l’État restent bouche bée.

À quoi sert ses institutions dans le sphère de l’État. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales ? Le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique ? Le service de renseignement du Palais national et de la Primature? La police Nationale d’Haïti et les Forces Armées d’Haïti (FAD’H)?

Ariel Henry dans moins d’un mois aura 1 an pouvoir. Depuis son ascension à la tête de la primature par le « Core Group » ce dernier ne cesse de promettre à longueur de journée de rétablir la sécurité dans le pays. Des promesses farfelues, puisque la situation ne cesse de se compliquer avec la fédération des gangs, saluée par Mme Hélène Lalime, numéro 1 du BINUH.

Soulignons que selon la Cellule d’observation de la criminalité (COC) du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH), 225 kidnappings ont été recensés pour le premier trimestre de 2022 contre 142 pour celui de 2021, une augmentation de 58,45%.

Areanews Media

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