Publié le : 1 oct. 2022 à 14:34
Alors que la majorité de la population est obligée de rester chez elle, dans certaines zones, on constate depuis un certain temps des marchandes qui prennent les rues afin de trouver de quoi nourrir leur famille et subvenir à leur besoin.
Néanmoins malgré ce grand sacrifice, elles ont fait savoir que les choses ne vont pas mieux qu’avant, la situation devient de plus en plus difficile. Les prix des produits deviennent exorbitants même pour elles en tant que revendeuses.
Ces commerçants avancent que les produits deviennent 3 fois plus chers. Ce qui ne joue pas du tout en leur faveur car les clients refusent d’acheter, croyant qu’elles font le marché noir.
L’un des défis qu’elles rencontrent est le transport de leurs marchandises. En plus d’acheter les produits à haut prix, elles doivent dépenser très cher pour les transporter au marché et les vendre. Des motocyclistes exigent au moins 500 gourdes pour le transport de certaines marchandises.
Ne pouvant subsister à une telle situation, elles s’adressent à leurs
revendication au Premier ministre de facto Ariel Henry, lui demandant d’assumer ses responsabilités de dirigeant face à cette crise qui les a rencontrés dans la faim et la misère.
Rappelons que la rentrée des classes est pour ce 3 octobre 2022, et tout le monde reste indécis. Plus d’un se demande comment vont être les choses avec cette pénurie d’essence qui affecte le quotidien de la population haïtienne. La situation n’est pas favorable pour les parents d’élèves : l’achat d’uniformes et d’autres fournitures classiques est toujours impossible. C’est un désarroi total qui plane actuellement sur le pays depuis l’avènement du régime Tèt Kale au pouvoir.
Flygneau Djélessane Dorothé
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