Publié le : mercredi 31 août 2022 à 10:09
Plusieurs familles en Haïti vivent dans la promiscuité, en manque d’argent et elles n’ont plus de nourritures, et les certaines fois qu’elles en ont, elles sont obligées de réduire dans la qualité pour que la quantité fasse l’affaire, et nourrir des dizaines de bouches sur les lieux : un phénomène qui engendre une forme de malnutrition.
Avec la délinquance juvénile qui fait rage, plusieurs cas de grossesses précoces ont été enregistrés ; des parents trop jeunes, incapables de nourrir leurs enfants, les voient subir des retards de croissance gravissimes.
D’autre part dans les cas les plus extrêmes, certaines personnes ont passé plusieurs jours sans manger. Affamées, elles en ont marre de cette situation qui a pour cause la mauvaise politique agricole et alimentaire du gouvernement en place, à sa tête, Ariel Henry.
Dans un rapport dressé par l’organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) plus de 800 millions d’habitants protégeant d’insécurité alimentaire dans le monde et sur la base de FIES qui est une échelle de mesure de l’insécurité alimentaire vécue, plus de 5 millions d’Haïtiens sont dans l’insécurité alimentaire.
L’insécurité alimentaire c’est lorsqu’une population n’a pas suffisamment un accès régulier aux aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux et une vie active et saine. Et en Haïti, nos cas sont plus que considérables.
Bien que pour parler de ce phénomène, il faut mettre en considération deux gravités : Insécurité alimentaire protégée : là où il y a un manque de ressource et une option incertaine quant à la capacité à obtenir de la nourriture.
Insécurité alimentaire grave : qui est lorsqu’il n’y a plus vraiment de nourriture.
Haïti de son côté coche les deux cas dans la mesure où, on décide de se baser sur les faits préoccupants. Et par rapport à cette réalité, la question qu’on doit se poser reste et demeure : Jusqu’à quand ?
Area News Media
Marc Midley Calixte
